Le
Rockwell XFV-12 A |
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I.
Origine |
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Création/Mise à jour : 17/06/2001 |
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En Novembre 1971, le Naval Air Systems Command invite les avionneurs Américains à soumettre des propositions pour un programme de chasseur-bombardier V/STOL embarqué appelé " V/STOL Fighter Technology Prototype ". Cet avion devait opérer à partir des navires " Sea Control Ship " (SCS), des mini porte-avions de 12 500 tonnes équipés de chasseur V/STOL qui devaient entrer en service vers la fin des années 70. Huit propositions furent étudiés par la Navy, parmi lesquelles des appareils de Boeing et de Lockheed reposant verticalement sur l’empennage (à la manière du Convair XFY-1) et des concepts de Grumman, General Dynamics, Republic, Fairchild et LTV pour des appareils à moteurs à jet orientables. McDonnell Douglas avait proposé un Harrier amélioré avec des capacités supersoniques grâce à un moteur de type PCB. L’appareil de North-American Rockwell utilisait un principe très différent des autres : l'augmentation de poussée qui consistait à prélever de l'air comprimé dans le moteur puis à l’éjecter par les ailes et les canards. Pour les décollages et atterrissages verticaux, le flux total du moteur était canalisé dans des conduites et éjecté le long des ailes et des plans canard par l’intermédiaire d’une vanne de dérivation. Les gaz chauds de grande énergie déviaient l’air par-dessous les ailerons d’éjection augmentant la poussée de 70 %. Les ailerons d’éjection pouvaient être relevés ou abaissés pour fournir une transition douce du vol vertical au vol horizontal et vice versa. |
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Les ingénieurs de Rockwell prétendaient que cette méthode de sustentation serait 150 % plus efficace que les moteurs à jet orientable, tel que celui du Hawker P.1127. L’appareil de Rockwell était un avion de formule canard avec quelques composants récupérés sur des avions déjà en service. Il était propulsé par le moteur Pratt & Whitney F401 de 7264 kgp de poussée (approximativement 9500 kgp ascensionnel avec le système d’augmentation de poussée), et avait une vitesse estimée supérieure à Mach 2. La Navy fut très impressionnée par les performances annoncées et sélectionne l’appareil de Rockwell en mai 1972. Deux prototypes devaient être construits et évalués sous la désignation XFV-12 A. Les travaux commencent à Columbus à la mi 1973. La cellule du XFV-12 A était constituée d’un fuselage central logeant le moteur, de plans canards avec dispositifs d’éjection d’air à l'avant, et des ailes avec dispositifs d’éjection d’air à l'arrière. Les stabilisateurs verticaux étaient placés sur les saumons d'aile au-dessus de nacelles profilées contenant le train principal. Le train d'atterrissage et la canopée provenait d’un Douglas A-4 Skyhawk tandis que certaines parties de l'aile, des réservoirs de carburant et des entrées d'air provenaient d’un F-4. Sous le fuselage, il y avait deux points d'emport pour les missiles air-air. |
Sources : Néant |
Le Rockwell XFV-12 A |