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Le Heinkel He-280
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II. Description
Translate : in English in Spanish in German Création/Mise à jour : 26/01/2003
I. Origine
II. Description
III. Les essais en vol
IV. Abandon

 

 

En novembre, Heinkel embauche un certain nombre d'ingénieurs de Junkers qui apportent avec eux le dessin d'un moteur d'environ 800 kg de poussée appelé HeS 30 tandis que le groupe de Von Ohain poursuivait le développement du HeS 8 qui était prévu pour propulser le He-280.

Une réorganisation interne du bureau des moteurs de RLM peu de temps après la démonstration du He-178 conduit à de nouvelles désignations pour les moteurs Heinkel. Le HeS 8 devient le 001 et le HeS 30, le 006. On prévoyait alors que le moteur HeS 8 serait prêt d'ici la fin de l'été 1940 avec une poussée d'environ 700 kg.

Le Heinkel He-280 naît de l’imagination de Robert Lusser qui, courant 1939, venant de chez Messerschmitt, est nommé Directeur Technique à la place de Heinrich Hertel. Chez Messerschmitt, Lusser était le chef du Bureau des projets au sein duquel, en 1939, on étudiait déjà le Me-262.

Udet et Lusser

En 1939, Lusser présente deux projets au RLM, tous deux biréacteurs avec les moteurs en nacelle sous les ailes et un empennage bi-dérive, dotés d’un train tricycle rétractable. L’aile est basse, de forme elliptique à bord d’attaque droit.

Le He-280 V2

 

Le Me-209 V1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'implantation des armes dans le nez du He-280

 

Le premier projet, le Heinkel He-180, avait le cockpit installé très en arrière vers l’empennage, comme sur le Me-209 V1. Le second projet, très semblable au précédent avait son cockpit à l’avant du fuselage. Ce fut finalement le deuxième projet, le He-280, qui fut sélectionné par Heinkel.

Celui-ci avait un aspect très semblable à celui du Me-262 avec une configuration bimoteur à aile basse avec l'armement dans le nez. Les moteurs étaient placés sous les ailes pour permettre une flexibilité maximum si les caractéristiques des moteurs changeaient et pour réduire les problèmes de perte de puissance dans le canal d’éjection des gaz rencontrés sur le He-178.

Le He-280 en soufflerie

À la différence du Messerschmitt Me-262, le He-280 avait un train d'atterrissage tricycle dès le début, probablement parce que la plus grande expérience de Heinkel avec les moteurs à réaction lui permettait de connaître les effets des gaz d'échappement brûlant sur l'asphalte des pistes.

L'appareil était équipé d'un siège éjectable à air comprimé, indiscutablement le premier du monde, et d’une cabine pressurisée. Il avait un fuselage ovale avec un empennage bi-dérive à la différence du fuselage triangulaire et l'empennage classique du Me-262. La silhouette du He-280 n'était pas aussi élégante que celle du Me-262, mais il avait le potentiel pour causer de sérieux soucis aux alliés.

Sources :

Néant

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